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Galerie Photo 2 :

Les sanctuaires, pèlerinages et sites de la chrétienté proches de notre paroisse

Les paroisses des Olives et de la Croix Rouge sont merveilleusement situées au centre d’un triangle géographique provençal et Chrétien avec notamment plusieurs hauts lieux reconnus de la Chrétienté et plusieurs lieux de pèlerinages nationaux. Nombreux, nombreuses sont les édifices ou églises dans les environs de Marseille à être le théâtre de pèlerinages internationaux. Au maximum, nos paroisses sont situées à 1 heure et de route de ces lieux importants de la Chrétienté.

Sanctuaire des Saintes et les 3 Pèlerinages des Saintes Maries de la Mer (Mai, Octobre, Décembre) : Dans son testament de 542, Saint Césaire, évêque d’Arles, mentionne une église dédiée à Notre Dame du Radeau. De dimensions modestes – on parle d’environ 15 mètres – elle était fermée devant par une grille de fer  et sur les trois autres cotés par une muraille de pierre de taille. En 1448, le roi René ordonna les fouilles pour retrouver les corps des Saintes. On les retrouva ! Les reliques, placées dans les châsses sont élevées à la chapelle haute. Proches parentes de Jésus, elles le suivent jusqu’au pied de la Croix avec d'autres femmes dont Marie-Madeleine. Venues au tombeau le dimanche de Pâques avec des parfums pour embaumer le corps du Christ, elles sont les premiers témoins de la Résurrection.  Les Saintes, Marie-Salomé et Marie-Jacobé sont connues par l’Evangile (Mt 27/56; Jn 19,25; Mc 15,40; 16,1, etc…). Marie-Salomé est la mère de Jacques le Majeur, vénéré à Compostelle, et de Jean l’évangéliste. Marie-Jacobée est la mère de plusieurs apôtres dont Jacques le Mineur et José. Chassées de Palestine. La tradition les dit poussées à la mer, sur une barque sans voile ni rame, promises à une mort certaine, Marie-salomée avec Marie-Madeleine, Marthe, Lazare, Maximin, et d'autres disciples. Elles parviennent cependant en Camargue où commence l'évangélisation de la Gaule. Chaque année on célèbre 3 pèlerinages  = Le pèlerinage du mois de mai, communément appelé pèlerinage des Gitans, le pèlerinage d'octobre plus particulièrement provençal, le pèlerinage de décembre célébré davantage dans l'intimité des saintois et des amis du Sanctuaire. (site internet officiel)

Sanctuaire de la Sainte-Baume et Basilique de Saint-Maximin : La Grotte de la Sainte-Baume, sanctuaire international en l'honneur de sainte Marie-Madeleine, haut-lieu de pèlerinage de la Provence chrétienne, est animé par les frères Dominicains. (site internet officiel) - Troisième tombeau de la Chrétienté, la basilique de Saint-Maximin abrite les reliques de Sainte Marie-Madeleine. C'est la seule grande église gothique de Provence. (site internet officiel) . A noter : La Provence était au XIIIe siècle un État séparé de la France, gouverné par les comtes de Provence

Abbaye Saint-Victor de Marseille fondée au Ve siècle par Jean Cassien, à proximité des tombes de martyrs de Marseille, parmi lesquels saint Victor de Marseille († en 303 ou 304), qui lui donna son nom. L'abbaye prit une importance considérable au tournant du premier millénaire par son rayonnement dans toute la Provence. L'un de ses abbés, Guillaume de Grimoard, fut élu pape en 1362 sous le nom d'Urbain V. (site internet officiel)

Avignon : palais des papes : Le palais des papes d'Avignon a hébergé la Papauté de 1309 à 1378  puis à nouveau le "vrai" pape de 1378 à 1418 lors du grand schisme d'occident . La plus grande des constructions gothiques du Moyen Âge, un des 10 monuments les plus visités chaque année en France. À la fois forteresse et palais, la résidence pontificale fut pendant le XIVe siècle le siège de la chrétienté d'Occident. Six conclaves se sont tenus dans le palais d'Avignon qui aboutirent à l'élection de Benoît XII, en 1335 ; de Clément VI, en 1342 ; d'Innocent VI, en 1352 ; d'Urbain V, en 1362 ; de Grégoire XI, en 1370, et de Benoît XIII, en 1394. (site internet officiel)

Saint-Gilles, le pèlerinage le plus ancien et une abbaye de plus de 900 ans : l’esprit des "routes" selon l’association "Les Chemins de Saint-Gilles."  La ville de Saint-Gilles qui doit son nom au célèbre abbé Gilles l'Ermite dont elle garde le tombeau, fut un des plus importants lieux de pèlerinage de la chrétienté dès le XIIe siècle. Edifiée durant le dernier tiers du XIIe siècle et achevée au XIIIe, l’Abbatiale de Saint-Gilles (dont on a fêté les 900 ans en 2016) était au Moyen Age le quatrième lieu de pèlerinage du monde chrétien. Détruite partiellement pendant les Guerres de Religion et réaménagée au XVIIe siècle. Le monastère fut construit au VIIe siècle, initialement dédié à saint Pierre et saint Paul, puis au IXe siècle à saint Gilles, un ermite local. Ses reliques, conservées dans l'église abbatiale, en font un important lieu de pèlerinage sur la via Tolosane vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Le pèlerinage de Saint-Gilles-du-Gard est une marche à pied de trois semaines, de quinze ou huit jours vers Saint-Gilles où l’on arrive le dernier dimanche d’août. Il ne s’agit donc pas d’un pèlerinage commun, ni d’une retraite itinérante mais d’une démarche et d’une expérience spirituelle originales : l'appel  du pèlerin est celui-là même qui fut adressé à Abraham : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père pour le pays que je t’indiquerai (Genèse 12, 1). Cela implique une rupture avec la vie quotidienne pour apprendre à vivre autrement. On laisse ses habitudes, son confort matériel et moral, toutes sortes de futilités dont le plus souvent on est esclave. Par là, on retrouve une certaine liberté et disponibilités intérieures. On marche vers un but : Saint-Gilles: Rupture, intériorité, fraternité, telles sont les caractéristiques des chemins de Saint-Gilles. L'abbatiale de Saint Gilles est classée au patrimoine mondial de l'humanité. Saint-Gilles à 10 minutes d'Arles . (site internet)

Marseille, Notre-Dame de la GardeLa « bonne mère » de Marseille, gardienne des marins et des pêcheurs, dans sa forme actuelle, n’a été consacrée que le 5 juin 1864, en remplacement de la première chapelle Notre-Dame de la garde édifiée en 1214 et reconstruite au XVe siècle. Bâtie sur les bases d'un fort du XVIe siècle construit par François Ier en 1536 pour résister au siège de Charles Quint, la basilique  voit son origine en 1214 quand un prêtre de Marseille, maître Pierre, a l'idée de construire sur la colline de la Garde une chapelle dédiée à la Vierge Marie. Cette colline appartenant à l'abbaye de Saint-Victor, maître Pierre demande à l'abbé l'autorisation d'entreprendre les travaux. L'abbé l'autorise à planter des vignes, à y cultiver un jardin et à y bâtir une chapelle. Quatre ans plus tard cette chapelle est terminée comme nous l'apprend le fait que, dans sa bulle du 18 juin 1218 où il énumère les possessions de l'abbaye, le pape Honorius III cite l'église Notre-Dame de la Garde. Après la mort de maître Pierre en 1256, Notre-Dame de la Garde est constituée en prieuré. Le prieur du sanctuaire de la Garde est en même temps un des quatre prieurs claustraux de Saint-Victor. Dès la fondation de cette chapelle, des donations, qui nous sont connues par les testaments, sont faites en faveur de l'église Notre-Dame de la Garde , démontrent une dévotion populaire qui va se développer au cours des siècles suivants. En effet les marins qui avaient échappé à un naufrage allaient faire leurs actions de grâce et déposer des ex-voto à l’autel de Notre-Dame de la Mer situé dans l’église de Notre-Dame du Mont ; cette pratique se détourna vers la fin du XVIe siècle au profit de Notre-Dame de la Garde. Cette première chapelle est remplacée au début du XVe siècle par un bâtiment plus important qui comprend une chapelle richement dotée dédiée à saint Gabriel. Le 22 janvier 1516, François Ier visitera la chapelle. Au cours de cette visite, le roi constate que la ville de Marseille est mal défendue. La nécessité d'un renforcement du système défensif deviendra encore plus évidente en 1524 après le siège de la ville par le connétable Charles III de Bourbon qui s’est rallié à Charles Quint. François Ier décide alors de faire construire deux forts : l’un sur l’île d’If, qui deviendra le fameux château d'If, l'autre au sommet de la Garde qui englobera la chapelle. En avril 1793, le duc d'Orléans Philippe Égalité, ses deux fils le duc de Montpensier et le duc de Beaujolais, sa sœur Louise duchesse de Bourbon et le prince de Conti sont emprisonnés quelques semaines à Notre-Dame de la Garde devenue prison révolutionnaire.

Un autre roi de France visitera la chapelle : Louis XIII durant son séjour à Marseille, il s'y rendra à cheval le 9 novembre 1622. Selon  le cardinal Etchegaray, ancien évêque de Marseille : " la Vierge de la Garde ne fait pas seulement partie du paysage comme le château d'If ou le vieux port, elle est le cœur vivant de Marseille, son artère centrale plus encore que la Canebière. Elle n’est pas la propriété exclusive des catholiques, elle appartient à la grande famille humaine qui grouille à Marseille. Auprès d’elle chacun se sent chez soi. Grâce à elle chacun se reconnaît pleinement intégré à Marseille".

NOTAS : Il n’y aurait aucun autre exemple au monde d’une coexistence entre un fort militaire et un sanctuaire ouvert au public comme au cours de la première époque de cet édifice - un monument dédié aux marins disparus en Mer est installé à la "proue" de la basilique symbolisé par la croix de Camargue

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SOURCES HISTORIQUES : Sanctuaire des Saintes Maries de la mer, Sanctuaire de la Sainte-Baume, Académie des Sciences-Lettres et Arts, mémoire de Marseille, association "Les Chemins de Saint-Gilles, Wikipedia, archives personnelles, journal LA CROIX - COPYRIGHT textes © = terredaigues éditions 2017

© : Textes et photos de cette galerie sont de Michel HUGUES fidèle de la paroisse de La Ciotat-Ceyreste  - Site officiel : wwww.michelhuguespictures.com 

Michl HUGUES
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